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*) HISTOIRE DU PEUPLE D’ISRAËL. [725 av. J. G.}
Le grand dit ce qu’il convoile,
Et la fraude est bäclée.
Le meilleur d’entre eux est comme un fagot d’épines,
Le plus honnête est pire qu’une haie de ronces.…
Ne croyez pas à un ami ;
Ne vous fiez pas à un intime ;
Contre celle qui dort dans ton sein
Garde bien fermés les battants de ta bouche;
Car le fils traite son père de sot,
La fille s’insurge contre sa mère,
La bru contre sa belle-mère;
Les ennemis d’un homme sont les gens de sa maison.
L’état de dissolution intérieure du royaume d’Is-
raël était à son comble. La puissance assyrienne,
au contraire, arrivait à son apogée. Salmanasar*.
successeur de Téglatphalasar, était l’empereur de
toute l’Asie citérieure. Hosée reconnut, d’abord, sa
suzeraineté en lui payant un tribut. Mais, par der-
rière, il continuait ses intrigues, cherchant à former
une ligue avec le roi d'Égypte Sabak, de la vingt-
cinquième dynastie (éthiopienne). Il cessa tout à
coup de payer le tribut, sachant sans doute quelles
seraient les conséquences d’un tel acte. Une belle
surate d’Isaïe ?, pleine d’allusions obscures et de
pseudonymies indéchiffrables, parait être de ce
temps.
4. Le Salmanasar V des assyriologues.
2. Isaïe, XXViII, Cf, XXX,