Sarah Bösch: Ursprünge einer historisch-anthropologischen Sprachreflexion
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schreibt, 4 leitet ihre Gründungsmitglieder auch ein allgemeines kulturwissen
schaftliches Erkenntnisinteresse, wie die nicht auf sprachwissenschaftliche Inhalte
beschränkte Titelformulierung ihres Publikationsorgans (Journal asiatique ou
recueil de memoires, d’extraits et de notices relatifs ä l’histoire, ä la philosophie, aux
Sciences, ä la litterature et aux langues des peuples orientaux) sowie dessen Charak
terisierung in den Statuten nahe legen:
Chacun des cahiers du journal Asiatique sera divise en trois parties: la pre-
miere contiendra des memoires, traductions, pieces originales, extraits de
manuscrits, notices historiques, geographiques, morceaux de litterature et
de poesie, etc. C’est dans cette partie que seront inseres les morceaux four-
nis par les savans fran<;ais et etrangers; la seconde sera consacree ä la
critique litteraire: on y rendra compte de tous les ouvrages qui par leur
etendue ou leur importance meriteront de fixer l’attention des personnes
instruites; dans la troisieme on trouvera toutes les nouvelles, soit politiques,
soit litteraires, relatives ä l’Asie, les annonces de decouvertes ou
d’observations interessantes; on s’attachera aussi ä faire connaitre le titre de
tous les ouvrages qui se publient dans toutes les parties du monde sur les
langues ou les peuples de l’Orient (Societe asiatique o.J.: 46). 5
Und wie ein exemplarischer Blick in drei Ausgaben des Journal asiatique (1822,
1824,1826) veranschaulicht, stehen neben zahlreichen Übersetzungen verschiede
ner literarischer Zeugnisse und Rezensionen neuerer wissenschaftlicher Publikati
onen aus dem In- und Ausland tatsächlich geographische („Observations sur la
nouvelle carte de l’Asie publiee en 1822 par M. Arrowsmith“), neben historischen
(„Notice sur l’ancienne histoire de Finde et sur les historiens du Kaschmyr en
particulier“), linguistischen („Sur la langue des indigenes de File de Formose“)
und kulturanthropologischen Beiträgen („Sur Forigine du Papier-Monnaie“, „De
Feducation chez les Chinois“). 6
' „La Societe est instituee pour encourager l’etude des langues de l’Asie [... ] Elle se procure les
manuscrits asiatiques; elles les repand par la voie de Fimpression; eile en fait faire des extraits
ou des traductions. Elle encourage en outre la publication des grammaires, des dictionnaires
et autres ouvrages utiles ä la connaissance de ces diverses langues“ (Societe asiatique o.J.: 31).
Ein ähnlich offen ausgerichtetes Forschungsprogramm findet sich auch schon in dem vorab
veröffentlichten Prospectus von 1821 (Societe asiatique o.J.: 9-10). Näheres zu Gründung und
Geschichte der bis heute aktiven Societe asiatique bei Finot (1922), Bergounioux (2001) und
auf der Homepage der Societe unter http://www.aibl.fr/fr/asie/histoire.html [zuletzt einge
sehen am 30.08.2004],
Zu einer ähnlichen Einschätzung gelangt auch Bergounioux (2001: 41-42), wie schon die
Titelformulierung seines Aufsatzes „L’orientalisme et la linguistique entre geographie, litte
rature et histoire“ andeutet.