LES BENI-ISRAËL A L’ÉTAT DE TRIBUS FIXÉES. 313
Jusqu’à ce que je me sois levée, Débora,
Que je me sois levée mère en Israël.
On avait adopté des dieux nouveaux.
Alors la guerre fut aux portes * ;
ll n’y avait pas un bouclier, pas une lance,
Dans les quarante milliers d’Israël.
Mon cœur est aux chefs d’Israël ;
Volontaires de la nation, bénissez lahvé.
Chevauchant sur des ânesses blanches,
Assis sur des tapis,
Cheminant par les routes,
Sifflant vos troupeaux au milieu des rigoles,
Chantez,
Célébrez les victoires de lahvé,
Les victoires de ses chefs en Israël,
Quand le peuple de lahvé descendit aux portes.
Lève-toi, lève-toi, Débora ;
Lève-toi, entonne le cantique ;
Debout, Baraq ;
Amène tes captifs, fils d’Abinoam.
Alors une poignée d’hommes descendit contre les forts,
Le peuple de lahvé descendit contre les braves.
Voici d’abord ceux d’Éphraïm
(En Amalek sont leurs racines ?);
1. Texte très douteux.
2. Les monts d’Éphraïm s’appelaient Amaléki, sans doute en
souvenir d’un ancien séjour des Amalécites. Cf. Juges, x11, 15.