[1025 av. J.-C] LE ROYAUME UNIQUE. [I
Seraïah ou de Josaphat-ben-Ahiloud. Tels sont les
listes des gübborim et les anecdotes qui s’y ratta-
chent ‘, certaines courtes notes sur les expéditions
de David 2 Les pièces d’État, les généalogies, les
documents importants pour la transmission de la
propriété devaient être également dans les attribu-
tions du mazkir.
David ne paraît avoir eu que peu de relations
avec l’Égypte; il en eut encore moins avec l’Assyrie,
dont l’action à cette époque n’arrivait pas jusqu’aux
bords de la Méditerranée. Ses relations avec les
villes phéniciennes de la côte paraissent avoir été
amicales. Mais David ne s’ouvrit pas, comme Salo-
mon, au goût des civilisations étrangères. Il était
trop bien l’homme idéal d’une race pour songer à
se compléter; à peu près comme Abdelkader, de
nos jours, n’a jamais voulu rien apprendre en de-
hors de sa discipline première. Les Philistins seuls
furent pour David de vrais maîtres; les Philistins
représentant une Grèce primitive et barbare, ce
fut ici la première fissure par laquelle l'influence
aryenne s'exerça sur Israël.
Bien plus sage que Saül, David se montra juste
pour les Chananéens, qui formaient, à la surface
1. II Sam., XXI, XXII.
2. Ibid., V et vi.