368 HISTOIRE DU PEUPLE D’ISRAËL. [850 av. J.-C.]
brûlure pour brûlure, blessure pour blessure, meurtrissure
pour meurtrissure.
Si quelqu’un frappe l’œil de son esclave ou l’œil de sa
servante, et qu’il le crève, il les renverra libres en compen-
sation de leur œil, et, s’il fait tomber la dent de son esclave
ou la dent de sa servante, il les renverra libres en compen-
sation de leur dent.
Si un bœuf frappe un homme ou une femme et qu’ils en
meurent, le bœuf sera lapidé, et sa chair ne sera pas mangée ;
mais le propriétaire du bœuf sera indemne. Cependant, si
le bœuf avait de longue date l’habitude de frapper, et que
son maitre, dûment averti, ne l’ait pas surveillé, le bœuf
homicide sera lapidé, et son maitre aussi sera mis à mort.
Si une rançon est proposée pour lui [par les parents du
mort], il payera, comme rachat de sa vie, la totalité de la
somme qui lui sera imposée. Si c'est un jeune garçon ou
une jeune fille qui ont été frappés, on suivra la même règle
que ci-dessus. Si c’est un esclave ou une servante que le
bœuf a frappés, [le propriétaire du bœuf] donnera au maitre
de l’esclave trente sicles d’argent *, et le bœuf sera lapidé.
Si quelqu’un laisse ouvert l’orifice d’une citerne, ou, en
creusant une citerne, ne recouvre pas l’ouverture, et qu’il y
tombe un bœuf ou un âne, le maître de la citerne dédom-
magera en argent leur propriétaire, et la bête morte lui
apparliendra.
Si le bœuf de quelqu’un frappe le bœuf d’un autre et que
le bœuf frappé meure, ils vendrontle bœuf vivant, et ils s’en
partageront le prix, et ils se partageront également le bœuf
mort. S’il est notoire que le bœuf avait depuis longtemps
l’habitude de frapper, et que son propriétaire ne l’ait pas
4. C’était le prix d’un esclave. Zacharie, xL, 12 (VII siècle
avant J.-C.).